Mon désir s’affûte
Au polissoir
De ton absence
Mais chaque minute
Hors de ta trajectoire
Abrite une cohue de non-sens.
Nos âmes vivent en exil
Sur des continents disparus
Et la Pangée, notre ile, ne peut être recousue.
Alors viens, foulons les rivages
Nés de la rupture des barrages
Je ferai frémir les écailles de ta peau
J’y lirai en braille le tempo
De nos nouvelles coïncidences.
Il est temps de cesser d’être sage
Temps de censurer la décence
Faisons émerger le continent
De nos deux corps qui se consument
Faisons s’emboiter nos présents
Avant que ne régnent nos raideurs posthumes

l’amour à distance
à l’avantage d’aiguiser nos sens
à chaque retrouvaille on s’encanaille
au rythme de Gael Faye 🙂
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